Le recueil est composé de textes choisis par les commissaires d’exposition et chercheuses abigail Campos Leal, Cintía Guedes et Diane Lima, toutes trois impliquées dans la mise en place de pratiques décoloniales et non hétérocisnormatives dans l’art contemporain, les milieux universitaires et mouvements autogérés brésiliens.
Textes à lire à voix haute est mené sous l’impulsion du collectif de traduction Brasa – Luana Almeida, Valentina D’Avenia, Léa Katharina Meier, aurore/a zachayus. Toutes les quatre ont écrit la postface du recueil et composé le glossaire qui l’accompagne.« Ecrire est toujours une tâche inutile : écrire pour enterrer les morts. éclats, débris, décombres, ruines. Jusqu’à devenir gravier. Jusqu’à devenir pétrole. On sait qu’on a mûri quand on mange en sachant ce qu’on va chier. Où il est possible de donner le change et de faire ses comptes. écrire pour enterrer l’homme blanc qui habite en nous. Culture de la barbarie ; collapse de la colonie, batteurs de casseroles éclats d’obus dans la face de la population séquestrée ; coup d’état ; le temps est de celui de la crainte ; encore un corps au sol ; encore une file de corps. »
Elton Panamby, Par les charognes d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
abigail Campos Leal transite entre philosophie et arts comme manière de créer de la pensée et des poétiques qui contribuent matériellement, tant à la destruction du Monde colonial qu’au fait d’imaginer et de créer des formes d’habiter la Terre radicalement autres. Elle est professeure au sein de la spécialisation en Sciences Humaines et Pensée Décoloniale à la PUC-SP. Elle est l’une des organisatrices du Slam Marginália, compétition de poésie pour les personnes trans.
Cíntia Guedes est une artiste indisciplinée et professeure au sein de la Licence Interdisciplinaire en Arts de l’Institut des Humanités, Arts et Sciences Professeur Milton Santos – UFBA (Salvador, Bahia, Brésil). Elle opère diverses activations dans le champ des arts et ses recherches se déploient à partir de perspectives anticoloniales et afro-diasporiques.
Diane Lima est curatrice indépendante, écrivaine et chercheuse. Diplômée d’un Master en Communication et Sémiotique de la PUC-SP, elle est maîtresse de conférence au sein de la Spécialisation et Gestion Culturelle Contemporaine du centre Itáu Cultural. Ses projets sont marqués par un esprit pionnier dans le débat sur les pratiques artistiques et curatoriales, dans une perspective décoloniale au Brésil.

Editer l’art – Leszek Brogowski
Goodbye - Hsia-Fei Chang, Sofia Eliza Bouratsis, Medhi Brit, Enrico Lunghi
ADBC du Dessin - Jacques Floret
Comme si la nuit avait dévoré le Monde - Philippe Baudouin, Jean-Baptiste Carobolante
本の本の本 - antoine lefebvre editions,
Eldorado maximum - Les commissaires anonymes
Good Company - Paul Van der Eerden
Piano - Joseph Charroy
La France de tête #04
Amos Gitai et l'enjeu des archives - Jean-Michel Frodon
Dernier royaume - Quentin Derouet
Echangisme et Seconde main - Fanny Laulaigne
Holy etc. - Fabienne Radi
WREK The Algorithm! - Aarnoud Rommens, Olivier Deprez
Spécimen Typographique : No Ko - Loris Pernoux
Cosmopolites - Christoffer Ellegaard
Zoom Age - Julien Auregan
Photographic Fields - Joël Van Audenhaege
Sans-Titre - Laurens Van'T Riet
Mosaïque d'asphalte - Jack Torrance
Village - Julie Safirstein
La prise - Florian Javet
La peinture c'est comme les pépites - Pierre Yves-Hélou + Tirage
Parataxes + CD - Michael Gendreau
Radio-Art - Tetsuo Kogawa
Après la révolution – numéro 1
Dada à Zurich – Le mot et l’image (1915-1916)Hugo Ball 





