Mystique des rues vides et peu éclatantes des banlieues pavillonnaires, ce court poème en prose interpelle par sa langue sombre. Dans une parodie de messe noire – beigeasse comme le crépis des façades –, Théo Robine-Langlois dépeint le monde mystérieux des maisons individuelles, du repli sur soi démonique, et des vieilles qui marmonnent entre leurs gencives au retour du marché, le panier plein de gros sel et de radis noirs en guise d’hostie. Les mots occitans qui ponctuent le texte comme des conjurations en accroissent l’escur.

28 p

Le vieux père - Laurent Kropf
Tarwar - Ilan Manouach
Bande Annonce - Cinéma & Bande Dessinée - Coll.
Blaclywall by Sihab Baik - Claude Closky
Voir la Palestine, Contre-champs artistiques - Stefanie Baumann
Editer l’art – Leszek Brogowski
Amos Gitai et l'enjeu des archives - Jean-Michel Frodon 









