Mystique des rues vides et peu éclatantes des banlieues pavillonnaires, ce court poème en prose interpelle par sa langue sombre. Dans une parodie de messe noire – beigeasse comme le crépis des façades –, Théo Robine-Langlois dépeint le monde mystérieux des maisons individuelles, du repli sur soi démonique, et des vieilles qui marmonnent entre leurs gencives au retour du marché, le panier plein de gros sel et de radis noirs en guise d’hostie. Les mots occitans qui ponctuent le texte comme des conjurations en accroissent l’escur.

28 p

(page 1 et 17) - Lorraine Druon
La troisième oreille et autres textes + CD - Bryan Lewis Saunders
Tchat - Gary Colin
Holyhood, vol. 1 — Guadalupe, California - Alessandro Mercuri
Tanière de lune - Maria-Mercé Marçal
Teddy et le Grand Terrible - Orian Mariat.
9 octobre 1977 - Roberto Varlez
interférence - 3 - maycec
Pénurie - Zivo, Jérôme Meizoz 









