« On perd notre culture », « On a abandonné nos coutumes », « Les traditions se perdent », « Tout fout le camp »… La perte se décline aujourd’hui sous toutes ses formes. Perdre sa culture, son identité ou ses racines, et son corollaire (le besoin de transmission), sont des figures largement mobilisées de par le monde. Cet ouvrage explore les nostalgies patrimoniales contemporaines en révélant les formes diverses que peut prendre le diagnostic de la perte culturelle. L’anthropologie nous enseigne qu’il existe des façons différentes de penser la disparition, la mémoire et le patrimoine, et invite à réfléchir sur la durabilité des groupes humains face aux ruptures de l’histoire.
Table des matières
Introduction
Chapitre 1. Transmission impossible en Afrique de l’Ouest
Chapitre 2. L’Unesco ou la nostalgie bureaucratique
Chapitre 3. Vers la fin des sociétés ?
Chapitre 4. L’anthropologue plastique
Conclusion
Notes
Bibliographie
Remerciements
Index
David Berliner est anthropologue, professeur à l’Université libre de Bruxelles. Entre 2011 et 2015, il a été co-éditeur de la revue Social Anthropology/Anthropologie Sociale. Ses thèmes privilégiés de recherche sont la mémoire sociale, le patrimoine et la transmission culturelle. Il est l’auteur de Mémoires Religieuses Baga (Somogy, 2013-2016) et de World Heritage on the Ground. Ethnographical Perspectives (avec Christoph Brumann, Berghahn Books, 2016)
.160 pages
Perde sa culture – David Berliner
15,00 €
« On perd notre culture », « On a abandonné nos coutumes », « Les traditions se perdent », « Tout fout le camp »
Rupture de stock
| Poids | 300 g |
|---|---|
| Dimensions | 13 × 21 cm |
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