D’eux, il ne reste que les mots de celle qui a croisé leur route. Le crissement de pneus qui sifflent avant un malheur qui tarde à se produire. Sanctification plus que célébration, Oraison funèbre pour Zelda1990 est une tentative de communication au-delà de la matière physique de l’énonciation, un dialogue interne qui convoque « par moment le frère, par moment l’ami parti », toujours la ruine, la consommation de la séparation avec le tout. À travers quatre parties qui font écho à la structure des éloges funèbres de la Grèce antique, Romane Constant réouvre la poésie des plaies larges et profondes que les vers lapidaires d’Hélène Bessette – sur qui l’autrice mène un travail de recherche – ont laissé dans l’histoire moderne de la littérature, et signe un texte bouleversant sur la difficulté des choses qui ne (se) passent pas, la force de celles que l’on voit suspendues par le cou au bord d’une paix impossible à trouver. Oraison funèbre pour Zelda1990 est une douleur croissante, avec écoulement et rougeur.

Romane Constant vit et travaille à Paris. Elle explore à travers différents supports les questions relationnelles, d’intimité, du corps et du genre. Attachée aux Ardennes où elle a grandi, elle s’intéresse également à l’héritage de la classe ouvrière et aux traumatismes intergénérationnels.

Gros Gris n°4 - Duel
Jérôme LeGlatin (avec Mel Crawford) - Le Crash
Autodrône - Divine Vizion
A l'origine - Anne-Émilie-Philippe
Grilles - Zelda Mauger
Incipit - Aymeric Vergnon
Piano - Joseph Charroy
il y avait une ville - Laeticia L'Heureux
Titanic Orchestra - Julien Mauve
Der Erste Rotkehlchen - Le livre
Wayfaring - Patrick Messina, André S. Labarthe
Aurore Colbert - Marie Mons
Hmm ! - C. de Trogoff
Gone - Pierre La Police
Seoul Flowers & Trees - tribute to Lee Friedlander
Le corps travesti - Michel Journiac
The Shelf - Journal 3
La Colombe de Kant - Alice BRIÈRE-HAQUET / Émilie VAST
Bande Annonce - Cinéma & Bande Dessinée - Coll.
Le vieux père - Laurent Kropf 







