Le Dépli signe enfin le grand retour de Loïc Largier au catalogue de la maison, après Des Combats et Obscurcité.
Un ouvrage d’une complexité formelle inédite, agrégat polyphonique prodigieux venant répondre au défi suivant : comment rendre compte au sein d’un seul et même livre du subtil équilibre de cohérence obsessive et de renouvellement permanent qui traverse la bibliographie auto-éditée de son auteur (dont on peut avoir un aperçu ici) ?
La solution qui s’est imposée prend la forme d’un ouvrage constitué de dix modules aux caractéristiques spécifiques (sur des questions de traitement de l’image, de format, de manipulation, de rapport texte/image…), quasi autonomes, et composant néanmoins un ensemble inaltérable.
Il révèle mieux que jamais l’attention portée par son auteur à des questions techniques et conceptuelles, auxquelles celui-ci répond par une approche certes rigoureuse, mais n’excluant jamais les possibilités vertueuses du dérapage, tout en manifestant sa foi envers les puissances fertiles de l’écriture poétique.

À ce titre, les quelques mots que Loïc Largier livrait dès son geste inaugural restent d’actualité :
« D’un travail imprimé dont le support est l’album, je décalque certains éléments contenus dans les cases (lignes du décor le plus souvent). Redessinant un dessin, je deviens dessinateur du seul geste, sans arrière pensée formelle ou liée à un sujet, me constituant au fil des copies un répertoire. De ce répertoire enflant au fil des dessins et du temps s’élaborent alors à partir de contraintes liées au hasard (sélection, composition,…) des ensembles dessinés qui constituent l’objet même de mon travail. Composant ainsi un certain nombre de dessins dont la finalité est l’impression, numérique dans un premier temps, photocopie dans un second, afin de revenir à ce plat, à cette surface plane qui favorise (peut-être) l’accès à quelque chose de l’ordre de l’image. C’est ensuite dans la multiplicité des « projections » possibles que se poursuit cette exploration de la ligne dessinée. Se rapportant rapidement à la question de l’écriture, en ce qu’elle est tentative de rendre visible une pensée en train de se faire, de la rendre graphiquement signifiante, lisible, les différents supports tendent à rendre intelligible ce mouvement. »
52 pages n&b

Pureté et impureté de l’art. Michel Journiac et le sida Antoine Idier
16 x 421 - Lorraine Druon
Slanted 24 - Istanbul
Les soleils qui tournent ont des oreilles - coll.
Saint Julien l'hospitalier Tome 1 - Claire Pedot
Revue La Ronde n°14
Barrage de Sarrans - Sandrine Marc
De tels baisers - Jul Gordon
An Egyptian Story - Thibaut Kinder
UPO 2 - J'aimerai être là - Xenia Naselou
Mrioir, Mioirr - Carla Demierre
Jérôme LeGlatin (avec Mel Crawford) - Le Crash
MP.19 - Matt Paweski, Chris Sharp
Strange Design - Ed. Jehanne Dautrey et Emanuele Quinz.
Perturbations - Rosaire Appel
Editer l’art – Leszek Brogowski
Costumes - Anne Jourdain
Boundary - Nigel Peake
Stéréo couleurs - Atelier Bingo
Hiver sur les continents cernés - F.J. OSSANG
Good Company - Paul Van der Eerden
Quand l’ocean se retire d’Henri C. - Billiam C. et Camille Carbonaro
Pain liquide n° 01
Blaclywall by Sihab Baik - Claude Closky
Talweg 6 - La distance
Grilles - Zelda Mauger
Entretiens – Jérôme Dupeyrat
Deep state - Mathieu Desjardins
Cyclone - Juliette Chalaye 





















