Le Dépli signe enfin le grand retour de Loïc Largier au catalogue de la maison, après Des Combats et Obscurcité.
Un ouvrage d’une complexité formelle inédite, agrégat polyphonique prodigieux venant répondre au défi suivant : comment rendre compte au sein d’un seul et même livre du subtil équilibre de cohérence obsessive et de renouvellement permanent qui traverse la bibliographie auto-éditée de son auteur (dont on peut avoir un aperçu ici) ?
La solution qui s’est imposée prend la forme d’un ouvrage constitué de dix modules aux caractéristiques spécifiques (sur des questions de traitement de l’image, de format, de manipulation, de rapport texte/image…), quasi autonomes, et composant néanmoins un ensemble inaltérable.
Il révèle mieux que jamais l’attention portée par son auteur à des questions techniques et conceptuelles, auxquelles celui-ci répond par une approche certes rigoureuse, mais n’excluant jamais les possibilités vertueuses du dérapage, tout en manifestant sa foi envers les puissances fertiles de l’écriture poétique.

À ce titre, les quelques mots que Loïc Largier livrait dès son geste inaugural restent d’actualité :
« D’un travail imprimé dont le support est l’album, je décalque certains éléments contenus dans les cases (lignes du décor le plus souvent). Redessinant un dessin, je deviens dessinateur du seul geste, sans arrière pensée formelle ou liée à un sujet, me constituant au fil des copies un répertoire. De ce répertoire enflant au fil des dessins et du temps s’élaborent alors à partir de contraintes liées au hasard (sélection, composition,…) des ensembles dessinés qui constituent l’objet même de mon travail. Composant ainsi un certain nombre de dessins dont la finalité est l’impression, numérique dans un premier temps, photocopie dans un second, afin de revenir à ce plat, à cette surface plane qui favorise (peut-être) l’accès à quelque chose de l’ordre de l’image. C’est ensuite dans la multiplicité des « projections » possibles que se poursuit cette exploration de la ligne dessinée. Se rapportant rapidement à la question de l’écriture, en ce qu’elle est tentative de rendre visible une pensée en train de se faire, de la rendre graphiquement signifiante, lisible, les différents supports tendent à rendre intelligible ce mouvement. »
52 pages n&b

Planète B - Gwenola Wagon
L'abécédaire d'un typographe - Gerrit Noordzij; Jost Hochuli
Costumes - Anne Jourdain
La typographie des Penguin Classics - Andrew Barker
Lazy Painter - Angela Gjergjaj, Jordi Bucher and Mirco Petrini
Choquer le monde à mort – Elles sont de sortie – Pascal Doury, Bruno Richard, Jonas Delaborde
Phasing Consequence - Louis Reith
Strates & Archipels - Pierre Merle
RÉVÉSZ LÁSZLÓ LÁSZLÓ , Not Secret
Pierre et Fleur - Mélanie Corre
Pik Nik à Talinn - Thomas Chmp
Courir - David Simpson
Ludmilla Cerveny - Work
Modern Instances, The Craft of Photography - Stephen Shore
Tomber dans l'escalier - Jasper Sebastian Stürup
Deep state - Mathieu Desjardins
Jardín de mi padre - Luis Carlos Tovar
Acteurs d'un film gravé. Docteur A. Infirmier O. - Annabelle Dupret, Olivier Deprez et Adolpho Avril
Roven n°5
Crampes pâles... Mathilde Brion et Martin Lafaye
Dishes for Dolls - Ruth van Beek
Barrage de Sarrans - Sandrine Marc
Close encounters of the hand and glove
Critique d'art n°56
Rasclose - Geoffroy Mathieu
Tarwar - Ilan Manouach
twen [1959–1971]
Vacuité 9090 - Jérémy Piningre
Manuel d'écologie urbaine - Audrey Muratet, François Chiron
Hmm ! - C. de Trogoff 





















