Disparu en 2020 (après les morts de Roberto Magris en 2003 et Cristiano Toraldo di Francia en 2019), Adolfo Natalini datait le dénouement de « l’utopie Superstudio » à trois « fins de l’histoire » possibles : 1972-1973, après les trois expositions de New-York, Graz et Minneapolis venant clore le grand cycle de leur architecture « radicale » ; 1978, après la fin de charges de cours et l’échec de Global Tools ayant mis un terme à leur « recherche sur la culture matérielle » ; puis 1986, après une agonie à petit feu, où « nous avons continué à signer du nom de Superstudio – apposé tel un label », jusqu’au moment où « nous avons décidé que le temps était venu d’y mettre un terme ». Au-delà de la légende, la « vie secrète » des membres de Superstudio devenait enfin déclassifiable.
Propos d’A. Natalini, C. Toraldo di Francia et G.P. Frassinelli recueillis par G. Mastrigli.
216 pages – 10×15 cm – 77 visuels

Pour une esthétique de l'émancipation - Isabelle Alfonsi
Boundary - Nigel Peake
Tools of Encouragement - Erlend Peder Kvam
Intérieur - Samoth Trauberchel
La nuit, tu mens - Ambre Husson
Il est si difficile de trouver le commencement - Helen Thorington
Dear Paul - Paul Van der Eerden
Sans-Titre - Laurens Van'T Riet
Berlin Khaltura - Iliazd
Lazy Painter - Angela Gjergjaj, Jordi Bucher and Mirco Petrini
Comme si la nuit avait dévoré le Monde - Philippe Baudouin, Jean-Baptiste Carobolante
SKKS - Gilles Pourtier
Science of the secondary #11 - Banana 

