Le Moyen Age et ses images ont ignoré l’espace tel que nous l’entendons et le représentons aujourd’hui, notamment sur nos cartes : un espace homogène, mesurable, qui nous est donné a priori pour que nous le peuplons de signes et de figures. Pendant longtemps, une autre logique a prévalu : celle des « lieux » que les figures construisent et auxquels elles s’identifient. Les « lieux » se juxtaposent à la surface du mur ou de la page du manuscrit et se disposent sur les plans stratifiés de la figuration. Ils ne sont pas coordonnés dans le réseau unifié et hiérarchisé d’un espace perspectiviste. Certes, entre les images de l’an mil et les « boîtes locales » de Giotto, de fortes évolutions sont perceptibles, mais évitons d’y voir rétrospectivement les témoins obligés d’une marche forcée vers la « perspective artificielle » du Quattrocento. Ces tâtonnements façonnent peu à peu un nouvel imaginaire spatial qui participe au processus plus large de territorialisation de la société à la fin du Moyen Age.
64 pages

Introduction à l'esthétique - Nakai Masakazu
Slanted 30 - Athens
Sillo n°3 - Le Fauve
Grilles - Zelda Mauger
Mökki n°2
Dessins pour Rugir - Virginie Rochetti
Future Book(s) Sharing Ideas on Books and (Art) Publishing - dir. Pia Pol, Astrid Vorstermans
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
RISO La Colombe de Kant - Philonimo 8 - Émilie Vast
Poster Photo Magazine n°1
Shanghai Cosmetic - Leslie Moquin
Temps d'arrêt - Etienne Buyse
Ilya Ehrenbourg - Et pourtant elle tourne
Editer l’art – Leszek Brogowski
Soleil, eau, vent : vers l'autonomie énergétique - Delphine Bauer 



