Le Moyen Age et ses images ont ignoré l’espace tel que nous l’entendons et le représentons aujourd’hui, notamment sur nos cartes : un espace homogène, mesurable, qui nous est donné a priori pour que nous le peuplons de signes et de figures. Pendant longtemps, une autre logique a prévalu : celle des « lieux » que les figures construisent et auxquels elles s’identifient. Les « lieux » se juxtaposent à la surface du mur ou de la page du manuscrit et se disposent sur les plans stratifiés de la figuration. Ils ne sont pas coordonnés dans le réseau unifié et hiérarchisé d’un espace perspectiviste. Certes, entre les images de l’an mil et les « boîtes locales » de Giotto, de fortes évolutions sont perceptibles, mais évitons d’y voir rétrospectivement les témoins obligés d’une marche forcée vers la « perspective artificielle » du Quattrocento. Ces tâtonnements façonnent peu à peu un nouvel imaginaire spatial qui participe au processus plus large de territorialisation de la société à la fin du Moyen Age.
64 pages

Holy etc. - Fabienne Radi
Mökki n°2
the Ghost of Weaving - Coll.
Imagos - Noémie Lothe
Citrus maxima xparadisi - coll.
Mökki n°4
Télégraphes de l'Utopie – L'art des avant-gardes en Europe Centrale 1918-1939 - Sonia de Puineuf
Atopoz - Collectif
Awakening at the inn of the birds - Aymeric Vergnon
The life of Ruben - Bernardo Sousa Santos
Avec ce qu'il resterait à dire - Anne Maurel
Salt Crystal - Fabio Parizzi
Incipit - Aymeric Vergnon
Revue La Ronde n°14
The Shelf - Journal 3
Talweg 6 - La distance 



