Le Moyen Age et ses images ont ignoré l’espace tel que nous l’entendons et le représentons aujourd’hui, notamment sur nos cartes : un espace homogène, mesurable, qui nous est donné a priori pour que nous le peuplons de signes et de figures. Pendant longtemps, une autre logique a prévalu : celle des « lieux » que les figures construisent et auxquels elles s’identifient. Les « lieux » se juxtaposent à la surface du mur ou de la page du manuscrit et se disposent sur les plans stratifiés de la figuration. Ils ne sont pas coordonnés dans le réseau unifié et hiérarchisé d’un espace perspectiviste. Certes, entre les images de l’an mil et les « boîtes locales » de Giotto, de fortes évolutions sont perceptibles, mais évitons d’y voir rétrospectivement les témoins obligés d’une marche forcée vers la « perspective artificielle » du Quattrocento. Ces tâtonnements façonnent peu à peu un nouvel imaginaire spatial qui participe au processus plus large de territorialisation de la société à la fin du Moyen Age.
64 pages

Pureté et impureté de l’art. Michel Journiac et le sida Antoine Idier
Slanted 24 - Istanbul
Manifeste d'intérieurs ; penser dans les médias élargis - Javier Fernández Contreras
Le chateau enchanté - Atelier Mclane
Do insects play ? - Johanna Tagada Hoffbeck
Alma Mater n°1
Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs - Susan Snodgrass
Cyclone - Juliette Chalaye
Gnose & Gnose & Gnose - Aymeric Vergnon-d'Alençon
Editer l’art – Leszek Brogowski
Mission Control - Emir Karyo & Jan Wojda
Imagos - Noémie Lothe
Hérésie Étiologique - coll.
Le Gabion - Théo Robine-Langlois
Piano - Joseph Charroy
Le dos des choses - Guillaume Goutal
À partir de n°1 - Coll.
Optical Sound 3 



