Le Moyen Age et ses images ont ignoré l’espace tel que nous l’entendons et le représentons aujourd’hui, notamment sur nos cartes : un espace homogène, mesurable, qui nous est donné a priori pour que nous le peuplons de signes et de figures. Pendant longtemps, une autre logique a prévalu : celle des « lieux » que les figures construisent et auxquels elles s’identifient. Les « lieux » se juxtaposent à la surface du mur ou de la page du manuscrit et se disposent sur les plans stratifiés de la figuration. Ils ne sont pas coordonnés dans le réseau unifié et hiérarchisé d’un espace perspectiviste. Certes, entre les images de l’an mil et les « boîtes locales » de Giotto, de fortes évolutions sont perceptibles, mais évitons d’y voir rétrospectivement les témoins obligés d’une marche forcée vers la « perspective artificielle » du Quattrocento. Ces tâtonnements façonnent peu à peu un nouvel imaginaire spatial qui participe au processus plus large de territorialisation de la société à la fin du Moyen Age.
64 pages

Il est si difficile de trouver le commencement - Helen Thorington
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
ARTZINES #1, Paris issue
La France de tête #04
Mökki n°4
Gruppen n°13 - Collectif
Critique d'art n°55
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
Le blanc nez - Fouss Daniel
La typographie des Penguin Classics - Andrew Barker
Cuadernos - Henry Deletra
It was a good day - Jeremy Le Corvaisier
Illusive prosody - Alex Beaurain
Artzines # 10 - Show & Tell #2 NY Special 



