Ce numéro s’est construit à distance, au moment où une majorité de la population mondiale était assignée à résidence. Dans la continuité du dernier numéro consacré à l’oxymore, cette édition prolongeait à travers l’antithèse les réflexions sur les notions de contraire et de contradiction omniprésentes dans nos sociétés. Nous sommes partis à la rencontre de Forensic Architecture, groupe de recherche et d’investigations basé à l’Université de Londres, d’Architectes Sans Frontières, qui vise à réduire les risques liés aux conditions d’habitat des personnes vivant dans des squats et bidonvilles, de Theo Deutinger, pour qui la tyrannie humaine a inspiré un manuel édifiant ou de Marc Lescheller, dont les architectures-sculptures symbolisent la non-construction. Nous avons poursuivi nos enquêtes sur les frontières et les territoires en suspens, en passant par les refuges de Calais ou les marbres de l’Alentejo. Nous avons souhaité répondre à cet étrange dérèglement planétaire, incontrôlable mais pourtant bien là : oui, mais.

160 pages

Cruiser l'utopie – L'après et ailleurs de l'advenir queer - José Esteban Muñoz
Critique d'art n°54
SKKS - Gilles Pourtier
Triptyque - Ronan Bouroullec
Link Human / Robot - Collectif dir. Emmanuelle Grangier
Konrad Becker - Dictionnaire de réalité stratégique
Six Months - Nathalie Ghanem-Latour
La mémoire en acte - Quarente ans de création musicale
La prise - Florian Javet
Sights - Henry McCausland
Pour une esthétique de l'émancipation - Isabelle Alfonsi
Gnose & Gnose & Gnose - Aymeric Vergnon-d'Alençon
Temps d'arrêt - Etienne Buyse 

















