Le quatrième numéro du cahier érotique annuel paraît sous la forme d’un leporello accompagné de divers inserts (diapositive, tirage argentique…), avec 25 projets visuels, artistiques et symboliques.
Le roseau plie mais ne rompt pas.
Un leporello. Un paravent. Un frémissement.
Le livre se confond et, entre Flash et Flesh, le papier devient flexible.
Il y a ce qu’on veut montrer, ce qu’on souhaiterait cacher et ce qui transparaît quand même.
Pour qu’il y ait flash, il doit y avoir rupture.
Disjonction.
Contraste visuel, lumineux, dont l’intensité est inversement proportionnelle à la durée du phénomène.
Electricité dans l’air, la vitesse du mouvement accentuant volontiers la puissance de l’impact, c’est le coup d’éclat : Eros et Thanatos se confondent en un éclair foudroyant les sens.
Choc esthétique, le syndrome de Florence frappe, on se retrouve à terre sans savoir comment ni pourquoi.
Flash érotique, tu m’as vu jouir de l’instant juste avant la chute. Baisse de tension sous la vision profane de ton corps parfait.
Flesh antique, où les chairs s’imposent en rebonds spatio-temporels, des perturbations anachroniques en guise de collection de souvenirs lointains.
Entre apparition et disparition, Féros #4 joue à cache-cache.
Portfolio d’une impression.
Chaque numéro contient une diapositive au hasard parmi trois modèles imprimés et un tirage argentique au hasard parmi quatre modèles imprimés.
Œuvres de Aline Alagem, Florence Andoka, Jean-Christian Bourcart, Claudie Dadu, Aurélie Galois, Monika Grabuschnigg, Gretchen Heinel, Pauline Hisbacq, Alba Hodsoll, Kanaria, Sanam Khatibi, Lucile Littot, Maryline, Max Maslansky, Sidsel Meineche Hansen, Lotte Meret, LMG Névroplasticienne, Daniel Richter, Cat Roissetter, Benjamin Tejero, Hideka Tonomura, Anna-Stina Treumund, Linda Trime, Urara Tsuchiya, Dan Witz.
Leporello 3à pages + inserts