Nous avons, pendant notre semaine de résidence sur place, réalisé une installation comprenant une peinture murale, des suspensions de draps sérigraphiés et un élément central proche de la sculpture.
L’idée était de questionner la figure du fantôme comme métaphore de l’humain dépossédé.
L’édition du même nom pensée et imprimée elle aussi à la Fanzinothèque comprend un texte fictif dont l’installation se fait l’écho.
I am a ghost, we all are.
This is what defined us best.
We are these figures with desperate gestures,
with lost consistency.
We have been dispossessed
of our individualities, of our desires, of our will,
of our bodies.
We are these shapes without contours, diffuse.
We float without interest,
but, it seems to us, with reason.
We are these voices without mouths,