Conversations est une collection monographique d’entretiens axés sur la pratique dessinée d’un ou d’une artiste. Pour ce premier volume, Sharka Hyland répond aux questions de Marcelline Delbecq, deux artistes dont les pratiques se rejoignent autour de leur intérêt pour l’écrit, la lecture, les images et le langage. Une rencontre qui favorise un regard singulier sur l’œuvre de Sharka Hyland.
Sharka Hyland est née en 1954 en Tchécoslovaquie. Elle a reçu son MFA (en graphisme) de la Yale University School of Art en 1988, a étudié l’histoire de l’art à l’École du Louvre à Paris en 1992 et la littérature comparée à l’Université Albert-Ludwig de Fribourg en Allemagne en 1983. En 2015, elle obtient la bourse Franz et Virginia Bader pour sa proposition de recherche sur les écrits de David Foster Wallace. La même année, elle remporte la bourse Civitella Ranieri Visual Arts Fellowship en Ombrie. Sharka Hyland a participé à de nombreuses expositions aux États-Unis et en Europe. Elle enseigne aux départements de Fine Arts et de Visual Studies à l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie.
Après avoir étudié la photographie à Chicago (Columbia College) puis à New York (ICP) de 1995 à 1997, Marcelline Delbecq (née en 1977, vit et travaille à Paris) a obtenu un DNESP aux Beaux-Arts (Caen, 1997-2002) puis un DESS Arts de l’exposition à l’Université Paris X-Nanterre (2002-2003) suivi d’une résidence au Pavillon (Palais de Tokyo, 2004-2005).
Son travail s’est peu à peu éloigné de la pratique de l’image pour se concentrer sur la potentialité cinématographique, ou photographique, de l’écriture. Son utilisation du récit, de la voix, a élaboré un univers narratif mis en mots et en sons pour convoquer un ensemble d’images mentales oscillant entre description et fiction, passé et présent. Dans ses installations sonores, publications et lectures en public, les mots mettent en jeux la question du regard en devenant à leur propre tour des images.
Du 22 janvier au 7 mars 2015 a eu lieu l’exposition « Silence trompeur » à la Fondation Ricard à Paris, exposition qu’elle considère comme étant sa dernière. Elle se consacre désormais essentiellement à l’écriture et au spectacle vivant, ainsi qu’à l’enseignement à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles et au Paris College of Art.
48 pages

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