« Once upon a time in Hollywood » : il est rare de procéder à la « monographie » d’un bâtiment, surtout lorsqu’il situe à Los Angeles le Bradbury Building (1893), un monument historique inspiré de l’École de Chicago mais devenu, un siècle plus tard, l’icône « rétro-futuriste » de Blade Runner, la dystopie urbaine de Ridley Scott (1982)… Pourtant, l’appartement du généticien J. F. Sebastian où se réfugie Pris, la prostituée réplicante, est aussi l’adresse d’une séquence de Chinatown (1974) et de bien d’autres films noirs, clips de rap ou supports de pop culture. Une coupe s’immisce alors entre fiction et réalité, glissement urbain que ne renieraient ni Jean Baudrillard ni Quentin Tarantino : devant, mais aussi derrière la caméra…
80 pages.


Critique d'art n°55
Citrus maxima xparadisi - coll.
Vers Vermersch - Thomas Dunoyer de Segonzac
Strates & Archipels - Pierre Merle
Fausse Maîtresse - C. de Trogoff
Du Fennec au Sahara - Guillaume Pinard
Groove, Bang and Jive Around - Steve Cannon
Video doodles 2024 - Espen Friberg
Prose postérieure - Les commissaires anonymes
Cosmopolites - Christoffer Ellegaard
Slow Down Abstractions - Adrien Vescovi
La troisième oreille et autres textes + CD - Bryan Lewis Saunders 







