Le livre est publié dans une traduction de Maboula Soumahoro, également autrice de la préface « À vingt-mille lieues de la mère », et accompagné de l’article « Vénus en deux actes », traduit par Émilie Notéris.
« L’origine de mon désespoir remontait-elle à la première génération arrachée à son pays ? Était-ce la raison pour laquelle je pouvais parfois ressentir une telle lassitude vis-à-vis des États-Unis, comme si j’avais moi aussi débarqué en Caroline du Sud en 1525 ou à Jamestown en 1619 ? S’agissait-il de la pression exercée par toutes les mères perdues ou bien de celle des enfants devenu·es orphelin·es ? Ou était-ce que, pour chaque génération, le joug d’une vie abîmée et le désarroi de ne pas être reconnu·e, d’être considéré·e comme un·e perpétuel·le étranger·e, se faisaient de nouveau ressentir ?
J’errais dans cette esclaverie non parce que j’espérais y découvrir ce qu’il s’était réellement passé, mais plutôt à cause de ce qui avait perduré de cette histoire. Pour quelle autre raison commencer une autobiographie dans un cimetière ? »


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