Le principe : chacun de son côté – ma mère et moi – écrit un texte à partir de ce qu’évoque ou suscite chez lui – souvenirs, suppositions, hypothèses, analyses – chacune de ces photos de famille. Les deux textes sont ensuite mis en regard de l’image. L’idée est de voir, pour quelques photos de l’album de famille – si on peut désigner ainsi les photos plus ou moins en désordre qui se trouvent dans un tiroir chez ma mère –, ce qu’elles évoquent ou déclenchent, de souvenirs plus ou moins forgés ou (re)fabriqués, de fantasmes, d’échappées, de souvenirs d’autres photos ou de lectures aussi.
Les deux textes, qui parlent sur, à partir de et autour de l’image considérée, sont en fait flottants et souvent incertains. C’est dans la confrontation entre eux et la photo que les choses se jouent. Et l’incertitude, le « bougé » peuvent parfois s’installer, avec un doute définitif (y compris parfois pour les auteurs des textes) sur le lieu, la date, les circonstances, voire les protagonistes. Ce doute conduit finalement aux frontières de la fiction.
80 pages

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