Le Dépli signe enfin le grand retour de Loïc Largier au catalogue de la maison, après Des Combats et Obscurcité.
Un ouvrage d’une complexité formelle inédite, agrégat polyphonique prodigieux venant répondre au défi suivant : comment rendre compte au sein d’un seul et même livre du subtil équilibre de cohérence obsessive et de renouvellement permanent qui traverse la bibliographie auto-éditée de son auteur (dont on peut avoir un aperçu ici) ?
La solution qui s’est imposée prend la forme d’un ouvrage constitué de dix modules aux caractéristiques spécifiques (sur des questions de traitement de l’image, de format, de manipulation, de rapport texte/image…), quasi autonomes, et composant néanmoins un ensemble inaltérable.
Il révèle mieux que jamais l’attention portée par son auteur à des questions techniques et conceptuelles, auxquelles celui-ci répond par une approche certes rigoureuse, mais n’excluant jamais les possibilités vertueuses du dérapage, tout en manifestant sa foi envers les puissances fertiles de l’écriture poétique.

À ce titre, les quelques mots que Loïc Largier livrait dès son geste inaugural restent d’actualité :
« D’un travail imprimé dont le support est l’album, je décalque certains éléments contenus dans les cases (lignes du décor le plus souvent). Redessinant un dessin, je deviens dessinateur du seul geste, sans arrière pensée formelle ou liée à un sujet, me constituant au fil des copies un répertoire. De ce répertoire enflant au fil des dessins et du temps s’élaborent alors à partir de contraintes liées au hasard (sélection, composition,…) des ensembles dessinés qui constituent l’objet même de mon travail. Composant ainsi un certain nombre de dessins dont la finalité est l’impression, numérique dans un premier temps, photocopie dans un second, afin de revenir à ce plat, à cette surface plane qui favorise (peut-être) l’accès à quelque chose de l’ordre de l’image. C’est ensuite dans la multiplicité des « projections » possibles que se poursuit cette exploration de la ligne dessinée. Se rapportant rapidement à la question de l’écriture, en ce qu’elle est tentative de rendre visible une pensée en train de se faire, de la rendre graphiquement signifiante, lisible, les différents supports tendent à rendre intelligible ce mouvement. »
52 pages n&b

The Barefoot Promise - Pierre Leguillon
I Am Not I - Boris Mikhailov
Jean-Jacques a dit - Angèle Douche
She is warm - Iringo Demeter
Papier magazine n°06 - Coupe du monde
Crise de foie - Christine Demias
Shanghai Cosmetic - Leslie Moquin
Le blanc nez - Fouss Daniel
Entretiens – Jérôme Dupeyrat
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
Collective Design : Alison & Peter Smithson
Piano - Joseph Charroy
Échec et scotome - Jean Otth
Strannberg – The Chauvinist Manifesto - Samuel Nyholm / Sany
Donne des racines au loup-garou & fais courir l'arbre la nuit - Pauline Barzilaï
L'abécédaire d'un typographe - Gerrit Noordzij; Jost Hochuli
Ellipse - Ismail Alaoui-Fdili
Tools of Encouragement - Erlend Peder Kvam
Anthologie Douteuses (2010—2020) - Élodie Petit & Marguerin Le Louvier
La mémoire en acte - Quarente ans de création musicale
Une goutte d'homme - Alice Dourlen
Feminist Art Activisms and Artivisms - Katy Deepwell (ed.)
Eros negro n°4 - Démoniak
Une livre - Christine Demias
Rue Englelab, La révolution par les livres - Iran 1979 - 1983 - Hannah Darabi
Comic Book (Untitled) - Stéphanie Leinhos 





















