Quand on manque d’œuvres à voir, il est possible qu’on ressente le besoin de les raconter, et pourquoi pas de les conter. Camille Paulhan propose 28 histoires courtes d’œuvres rencontrées ces dernières années, des œuvres rêvées, dévorées ou convalescentes, qui ne se donnent pas à voir si facilement parce qu’il faut grimper à l’échelle, attendre ses petites culottes à la douane ou couper à travers les ronces. Il était donc une fois un œil repeint sur le front de la Vierge, une Merda d’artista reniflée, des haricots dorés de Salvador Dalí lancés sur la foule, un igloo chaud et mou dans lequel se vautrer, un sein en caoutchouc aux allures de bouton de varicelle, une chasse aux œufs à la documenta de Kassel, les ongles de Gilles Deleuze, et bien d’autres.

72 p.

Inframince et hyperlié - Philippe Lipcare
Mariken Wessels — Miss Cox
Les Grands Ensembles - Léo Guy-Denarcy
Une généalogie des grandes oreilles - Lauren Tortil
Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs - Susan Snodgrass
SNAKKEBOB … Kan jeg få et ord med deg? Tim Ng Tvedt
Hmm ! - C. de Trogoff
Fournitures - Julien Gobled
Critique & création - L.L. de Mars
Quand l’ocean se retire d’Henri C. - Billiam C. et Camille Carbonaro
Critique d'art n°56 









